L’Agence de la santé et des services sociaux de la Gaspésie – Îles-de-la-Madeleine vient de rendre disponible sur son site web l’étude intitulée Prévalence des habitudes de jeu en Gaspésie et aux Îles-de-la-Madeleine 2009. Cette étude a été réalisée par des chercheurs du Centre québécois d’excellence pour la prévention et le traitement du jeu de l’Université Laval.
Quelques faits saillants :
- 88,5% des adultes de la Gaspésie – Îles-de-la-Madeleine ont rapporté avoir par le passé déjà joué à des jeux de hasard et d’argent. 85,3 % ont rapporté l’avoir fait au cours des 12 derniers mois ;
- Les activités de jeu les plus populaires auprès des adultes de ces régions sont : l’achat de billets de loterie (70,7%), la participation à des tirages et des levées de fonds (53,0%), le bingo (18,3%), la mise d’argent aux jeux de cartes ou de société en famille ou entre amis (16,1%), les appareils de loterie-vidéo (7,5%) et le jeu au casino (5,2%) ;
- Comparativement à l’ensemble de la population québécoise, les adultes gaspésiens et les madelinots sont plus nombreux à acheter des billets de loterie instantanée (gratteux), à jouer au bingo, à participer à des levées de fonds et à parier de l’argent dans la vie quotidienne. Par contre ils sont moins nombreux à jouer au casino et à parier sur des évènements sportifs ou des courses de chevaux ;
- Sur une base annuelle, le montant moyen dépensé par les adultes de ces régions (525 $) est inférieur à celui dépensé par la population adulte québécoise (980$) ;
- Pour les 12 mois précédant l’enquête, 1,5% des adultes gaspésiens ou madelinots sont classifiés comme étant des joueurs à risque et 0,8% comme des joueurs pathologiques probables.
Pour en savoir plus, consultez l’étude en ligne (en français, 112 pages.)
Référence :
Giroux, I., Jacques, C., Ladouceur, R., Leclerc, M., & Brochu, P. (2010). Prévalence des habitudes de jeu et du jeu pathologique en Gaspésie et aux Îles-de-la-Madeleine en 2009. Québec, Québec : Centre québécois d’excellence pour la prévention et le traitement du jeu de l’Université Laval.